Le président de la République française ne pense pas
Comme tous ces hommes pantins ayant fait leur prépa
Puis accédés aux grandes écoles et terminés à l’ENA
Aveuglé d’ego, il ne pense plus, il gère son almanach !

Il ne marche plus, le grand gueulard à la voix éraillée
Lui qui invitait le grand SchTrump un quatorze juillet
Lui qui se pavanait avec Poutine, nouveau versaillais
Le voici maintenant rapetissé et de son devenir inquiet.

Alors sur son portable il relit le calendrier présidentiel
Il cherche à placer quelques évènements providentiels
Qui pourraient durablement redorer son blason
Il cherche la subtile et politique recombinaison.

C’est sûr, lui le Jupiter génial, a enfin trouvé
Ses soutiens, ses alliés sont des friqués bien élevés
Pour eux, il faut donc battre à droite toute, le pavé
Et vers les « républicains en marche » dériver.

Dans son mouvement Emmanuel Macron
Il recrutera les opportunistes et les poltrons
Parmi les républicains, les barons le rejoindront
Tous pour un nouveau siège oublieront les affronts.

En effet, cette république est devenue bananière
Les élus sont des singes vulgaires et sans manières
Qui à l’Assemblée ou invités par les médias déblatèrent
Et se fichent totalement de notre survie sur cette Terre.

Les lois par ces singes votées ou les décrets décrétés
Aux friqués, donnent plus de pouvoir et d’autorité
Pour s’enrichir sans cesse et notre pays dévaster.
Une trop grande partie du peuple vit dans la pauvreté.

Alors la gauche va t elle enfin se rassembler
Pour élire des jeunes et des purs à l’Assemblée
Eliminer les vieux singes attardés sans trembler
Et faire entrer les gens heureux dans une danse endiablée ?

Pour cela, il faut faire tomber tous les masques !
N’ayons plus peur des autres ou de la bourrasque,
Abandonnons les hautes protections ou le casque
Avant que nos corps mous ne deviennent flasques.

Avec la gauche redonnons un sens à la solidarité
Qu’elle soit intergénérationnelle et fraternité
Que ne soit plus jamais galvaudé le mot égalité
Que l’écologie bien appliquée soit notre vraie liberté.