En relevant très fort les droits de douane sur l’importation de produits aux USA, Donald Trump (Picsou?) déclenche des réactions du même genre des autres pays dont les intérêts sont menacés.
Les chefs d’état, les hommes politiques, les journaleux commentent cette grave atteinte aux échanges commerciaux internationaux.
Ces commentaires ciblent toujours les risques financiers. Les prix vont-ils augmenter ou diminuer ? Pour qui ? Quelles sont les entreprises qui seront impactées dans leurs ventes ? Y aura-t-il inflation ou au contraire déflation ?
Faudra-il relocaliser chacun dans son pays, son territoire ? Les entreprises devront-elles accepter de s’implanter aux USA dans l’espoir de capter l’attention des acheteurs US, de devenir attractifs, ce maître mot du monde des affaires ? Ceci ne va-t-il pas créer une concurrence féroce d’un nouveau type ?
Bref, le monde des affaires cherche à s’adapter à tout prix à cette nouvelle donne, afin de maintenir un niveau d’activité élevé et perpétrer la croissance économique.
Ce monde là ignore totalement les gens ; ceux qui peuvent acheter et ceux qui travaillent ou qui chôment !
Ce monde là occulte de graves réalités comme les guerres atroces, la misère de nombreux terriens, les besoins essentiels des gens, le risque climatique.
L’important n’est pas que le monde des affaires se développe et amasse des bénéfices monstrueux.
L’important c’est que les gens, tous les gens puissent vivre dignement et en paix.
Les ressources disponibles sur terre sont variées et plus ou moins essentielles à notre vie. Elles ne sont pas infinies mais, soit elles sont renouvelables, comme les produits de l’agriculture et de l’élevage, comme l’air que nous respirons, soit elles sont un stock épuisable comme le pétrole, le gaz, l’uranium, les métaux, le sable …
De ce constat, nous pouvons tirer quatre conclusions :
- Il est préférable d’utiliser les ressources renouvelables plutôt que puiser (piller?) le stock épuisable.
- Il faut interroger ces gens et déterminer avec eux quelles sont les ressources dont ils ont réellement besoin pour vivre décemment.
- Il faut partager le plus équitablement possible ces ressources finies entre tous les gens.
- Nous ne pouvons accepter que le monde des affaires s’accapare ces ressources dans le seul but de s’enrichir fortement aux dépens de tous les terriens.
Pour vivre dignement, il semble que les gens ont besoin :
- d’un minimum d’air respirable, d’eau potable et de nourriture saine,
- d’un environnement vivant et paisible (sans haine, sans guerre),
- de quoi se vêtir sobrement, de quoi s’abriter des intempéries les plus graves,
- de quoi s’instruire et mieux saisir les enjeux humanitaires,
- de quoi communiquer entre eux tous et faire société solidaire,
- de quoi se cultiver, se divertir, s’activer sportivement …
Evidemment pour satisfaire ces besoins essentiels, les gens devront oeuvrer, travailler !
Ils devront donc se réunir, s’organiser en unités de production coopératives mais pas en entreprises mercantiles.
L’activité de ces coopératives aura pour objet principal, de satisfaire des besoins essentiels et locaux. Le surplus éventuel pourra bien sûr être distribué plus loin, mais ce surplus restera toujours largement inférieur à la distribution locale.
Chaque pays, chaque territoire devra être le plus autosuffisant possible. L’exemple des Inuits qui ont été capables de survivre sur la glace, l’exemple de peuplades indigènes d’Amazonie nous démontre que cela est possible.
Il ne s’agit pas d’interdire tout échange entre pays et territoires, mais de limiter ceux-ci pour éviter toute dépendance ainsi que des transports conséquents cause de nombreuses nuisances.
Le vrai confort de vie ne résulte pas de l’utilisation personnelle de machines diverses sophistiquées et du chacun pour soi, mais au contraire de la solidarité des gens à tous les niveaux, famille, immeuble, lotissement, quartier, ville, pays, monde.
Ne subissons plus la diffusion d’informations tristes sélectionnées par les journaleux, fermons tous les canaux médiatiques abêtissants, voire inquiétants. (et qui nous coûtent fort cher directement ou indirectement).
A l’inverse de Trump et du monde des affaires, cessons de compter des sous !
Réapprenons à parler à nos voisins, à dire Bonjour à tous ceux que nous croisons dans la rue, à démarrer une discussion, un échange …
En parlant, en écoutant l’autre, nous apprenons beaucoup, nous prenons conscience de nos problèmes bien souvent communs, nous nous voyons, nous sentons, nous touchons …
... nous nous aimons vraiment et faisons preuve d’humanité !