Le trader ? un insecte qui pique le bien des autres !

Si je gagne de l'argent par la spéculation (the trad ?) , cela implique forcément que d'autres (entreprises, actionnaires, commerçants, agriculteurs ...) en perdent. Et pour que j'en gagne beaucoup il faut de très nombreux perdants. Donc mon bonheur (ou celui de quelques uns) fait le malheur de beaucoup d'autres. Pour moi, cela est intolérable. Le trader n'est qu'une sorte de voleur moderne.

La vraie richesse des peuples n'est pas dans les ors, les valeurs, les avoirs. La vraie richesse, celle qui donne envie d'aller vers l'autre pour dialoguer (et non pas lui confisquer un bien de façon directe ou indirecte), la vraie richesse c'est l'être, l'âme, ... et cela n'a pas de valeur marchande, cela ne se monnaie pas.

Mais sans doute qu'un trader n'est même pas capable de comprendre ce petit raisonnement. Son 'intelligence' est toute accaparée par les courbes, les tendances, les indices, les clignotants qui s'allument ou s'éteignent ... Tout comme un insecte réagit bêtement, attiré par la lumière, le trader réagit machinalement, attiré par des chiffres, des chiffres, encore des chiffres. A tout instant, il faut qu'il soit connecté pour faire un coup ! Il en oublie de manger, de boire, de dormir. Il n'a plus de jugement, plus de sensibilité, il n'est plus rien qu'un prolongement de la machine spéculative mondiale infernale.

Il a perdu son âme et son être. Il croit vivre mais comme dans le film 'Matrix' il survit dans un monde virtuel.

Permettez moi de préférer le monde réel, me rouler dans l'herbe, me faire piquer par une fourmi ou un autre insecte qui me prouve que je suis bien vivant.

Edité le:05/03/2019