Que puis-je bien dire d’Helga ?

Quels souvenirs vais-je bien garder de ma cousine aimée ?

Je me souviens d’une quatre chevaux Renault
Arrivant chez Laurence et Robert, au Planard hameau
Jacques, son mari déjà, venant présenter Helga
Magnifique brune élancée, souriante : quel éclat !

Je me souviens de son premier emménagement à Lille
En face du marché de Wazemmes, en coeur de ville
Puis de son installation dans une maison de Séquedin
Et enfin de la construction de sa maison à Mouchin.

Je me souviens des grandes balades au hameau de Lannay
De trop rares fois je l’y avais accompagnée
Sur ces petites routes, presque des chemins
Qui sont l’un des charmes du village de Mouchin.

Je me souviens des visites qu’elle rendait à ma mère
Les quelques mots qu’elle lui disait à sa manière
Ses tenues élégantes, son allure altière
Son rire communicatif et sa gentillesse légendaire.

Elle qui avait vécu toute sa jeunesse en Allemagne
Avait préféré finir sa vie dans nos campagnes
Elle avait parfaitement réussi cette intégration
Et participait à de nombreuses amicales réunions.

Helga, nous garderons longtemps un souvenir ému
De toi vers qui nos pensées vont et se muent
Helga, tu peux partir bien loin et tranquille
Vois tu, presqu’une larme, dans nos yeux qui brillent.