Tintin, non, Sarkozy au Mexique !

Sarkozy a profité de sa rencontre avec le président mexicain Calderon pour se payer une escapade avec son épouse pendant 2 ou 3 jours dans un hotel de luxe, Le 'National Palace' à Mexico.

Il semble que le séjour du couple présidentiel n'a pas été payé par le président mexicain mais par un milliardaire mexicain Roberto Hernandez Ramirez. Or ce milliardaire aurait été inquiété par la justice pour des histoires de drogue et de blanchiment d'argent.

Dans sa chronique politique Jean Michel Aphatie, le 12 mars sur Canal+ s'est amusé du sujet en déclarant:"C'est embêtant quand on est chef de l'Etat français et qu'on est hébergé par un trafiquant de cocaïne (...) On espère qu'il n'y avait pas trop de cocaïne dans la maison ."

Aussitôt quelques Ultra Manichéens Partisans ou assimilables ont réagi:
Renaud Revel de l'Express a jugé les propos de Jean Michel Apathie, ahurissants.
Frédéric Lefebvre, le porte parole UMP a accusé Aphatie de salir Sarkozy.

De son coté NS a réagi avec brutalité, comme à son habitude:
"J'en ai marre qu'on m'emmerde avec ça. Ce n'est pas le contribuable français qui a payé. C'est Calderon qui m'a invité. Je ne vais quand même pas demander, quand un président étranger m'invite, à qui appartient la résidence où il loge."
"Si je descendais dans un Ibis, tout le monde serait content ?"


Etc, etc ...

Nicolas Sarkozy commence à payer le prix de son exposition systématique aux médias. Il se comporte plus comme un people que comme un président d'état. Et il est traité par les médias comme tel !

Il ne devrait pas s'en étonner; il ne faut pas qu'il s'imagine pouvoir contrôler ces médias et faire en sorte qu'ils ne disent que ce qu'il souhaite. Au moment ou tous les hommes sont confrontés à de graves difficultés (crise financière et économique, réchauffement du climat, pollutions), il serait bon de rester humble, d'éviter l'étalage d'un luxe tapageur, qu'il s'agisse d'un restaurant de luxe, d'un bateau de luxe, d'une Rolex ou d'un hotel de luxe. Il serait bon d'éviter des mots grossiers ou d'utiliser des phrases slogans qui insultent les petites gens.

Etre président suppose un minimum de réserve et de distinction ... ou sinon il faut s'attendre au pire: devenir la cible des médias à sensation à l'égal de Paris Hilton par exemple ! Et ce genre de publicité, ça vous ramène ... au sous sol.

Edité le:05/03/2019